Les véhicules qui interviennent sur la voie publique, que ce soit pour des travaux, pour de l’intervention ou de l’entretien, représentent un danger pour les usagers de la route à cause de leur écart de vitesse et/ou des arrêts fréquents qu’ils peuvent faire. Ils sont donc soumis à certaines normes et à certaines règles. C’est la 8ᵉ partie de l’instruction interministérielle sur la sécurité routière (IISR) qui informe des usages et des pratiques à respecter en termes de signalisation des véhicules de chantier.

Dans cet article, nous traitons de la réglementation et des équipements obligatoires que les véhicules de travaux, d’intervention ou d’entretien doivent porter.

Quel type de véhicule est concerné par la réglementation ?

Selon l’article 122-C de la 8e partie de l’IISR, les véhicules de chantier et d’intervention qui sont à l’arrêt, dont la vitesse est lente (<45 km/h) ou qui roule sur la bande d’arrêt d’urgence sont concernés.

C’est le cas notamment des camions de poubelle, des différents engins de travaux, des véhicules d’entretien de la voirie (balayeuses ou laveuses), des véhicules de levage pour les travaux (nacelles), les véhicules de signalisation de chantier, etc.

Feux spéciaux ou gyrophares

Les véhicules définis ci-dessus (dont vous pouvez retrouver la liste exhaustive dans l’arrêté du 4 juillet 1972 relatif aux feux spéciaux), devront porter au moins un feu spécial (ou gyrophare) qui doit être visible à 50 mètres et dans toutes les directions. La plupart du temps, il est donc conseillé d’en installer au minimum deux.

Ces gyrophares doivent être placés le plus à l’extrémité possible du véhicule et de manière symétrique par rapport à la ligne médiane du véhicule (dans le sens de sa longueur). Ils doivent être installés le plus haut possible, au-dessus du clignotant le plus haut.

Nous vous conseillons de lire notre article de blog dédié aux gyrophares afin d’en apprendre plus sur leur installation. Car la réglementation impose que les gyrophares soient synchronisés. Ils doivent donc être reliés au même interrupteur.

Les autres véhicules, qui ne sont pas des véhicules d’intervention, de travaux ni de signalisation (les véhicules banalisés) mais qui sont contraints de rentrer dans des zones de travaux, de s’arrêter sur la chaussée ou la bande d’arrêt d’urgence n’ont pas d’obligation de porter de triflash mais doivent disposer d’un gyrophare. Celui-ci ne sera en fonctionnement que lors d’une intervention sur la bande d’arrêt d’urgence ou pour entrer et sortir d’une zone de travaux. Pour ces véhicules, notre gyrophare autonome à fixation magnétique est idéal.

Les feux spéciaux vendus par Prozon sont tous homologués pour une utilisation sur la voie publique.

Triflash

Toute d’abord, il faut savoir que les véhicules de voirie sont exempts de l’obligation de porter un triflash. Cela concerne donc les véhicules d’entretien de voirie comme les balayeuses et les arroseuses, mais aussi les engins de service hivernal comme les déneigeuses ainsi que les camions de ramassage des ordures.

Le triflash doit avoir une taille qui dépend du poids total autorisé en charge (PTAC) du véhicule. Voici la règle :

  • PTAC < 3,5 tonnes : 500 mm
  • PTAC > 3,5 tonnes : 700 mm.

Pour tout connaitre sur ces produits, nous vous conseillons de jeter un coup d’œil à notre article de blog sur les triflash.

Découvrez toute notre gamme de triflash homologués pour la voie publique. Nous vous proposons notamment des modèles innovants comme le triflash avec support magnétique ou le triflash de coffre à fixation magnétique.

Les bandes réfléchissantes

Tout d’abord, tout comme pour les gyrophares, les véhicules légers autres que les véhicules d’intervention, de chantier ou de signalisation mais qui sont amenés à s’arrêter sur la chaussée ou la bande d’arrêt et à entrer dans les zones de travaux doivent aussi porter des bandes réfléchissantes.

Les bandes réfléchissantes pour véhicule de chantier doivent avoir une hauteur minimale de 14 cm. Le numéro d’homologation TPESC apparait sur chaque rayure blanche. Elles doivent être installées, lorsque cela est possible à moins de 1,5 mètre du sol. Elles peuvent être complétées par ruban adhésif "Service" pour véhicule.

Voici la réglementation concernant la mise en place des bandes réfléchissantes :

  • À l'avant : 2 bandes horizontales d’une surface totale minimum de 0,16 m². Les bandes doivent partir du centre et aller vers les extérieurs (cf. schéma).
  • À l'arrière : 2 bandes horizontales et 2 bandes verticales pour une surface totale d’au moins 0,32 m². Les rayures de la bande horizontale doivent elles aussi partir du centre et aller vers les extérieurs. Les rayures des bandes verticales doivent être dirigées vers l’extérieur.
  • Sur le côté : une bande horizontale d’au moins 0,16 m². Les rayures doivent aller vers l’arrière du véhicule.

Si la vitesse de la route est de moins de 90 km/h, les bandes doivent être rétroréflechissantes de classe 1. Si cette vitesse est supérieure à 90 km/h, elles doivent être de classe 2. Ainsi, nous vous conseillons d’installer des bandes de classe 2 comme ça vous n’aurez jamais à changer.

Schéma installation bandes rétroréfléchissantes à l'avant d'un véhicule de chantier Schéma installation bandes rétroréfléchissantes sur le flanc d'un véhicule de chantier Schéma installation bandes rétroréfléchissantes à l'arrière d'un véhicule de chantier

Pour en savoir plus sur les règles d'indication et de prévention d'un chantier, lisez notre article de blog sur la signalisation de chantier.